Le projet

L’association bénéficie de l’accès au sous-sol du Pavillon Hirsch pour démarrer son projet d’espace-mémoire. Les locaux sont mis gracieusement à disposition par l’État de Neuchâtel. Une muséographie est conçue pour présenter les principales étapes du développement de l’Observatoire entre 1858 et 2007.

Le Pavillon Hirsch, du nom du premier directeur, Adolphe Hirsch, est encore quasiment dans l’état de sa construction en 1912. Il a été classé monument historique pour ses qualités architecturales et sa décoration intérieure Art nouveau (Style sapin) réalisée par Charles L’Eplattenier et ses étudiants de l’Ecole d’arts appliqués de la Chaux-de-Fonds. Ce bâtiment est déjà en lui-même un petit musée. Au point de vue scientifique, la coupole est équipée d’un triple réfracteur Zeiss de 1910, une pièce unique au monde dans cette version, utilisable pour des observations publiques. Au sous-sol, trône le sismographe de QuervainPiccard avec sa masse de 18 tonnes, inauguré en 1928 et qui a fonctionné jusqu’en 1971. Il est en pleine restauration et à terme il permettra de faire des démonstrations et de transmettre les données sur notre site internet. Il y avait également des pendules astronomiques sous cloche de verre, qui étaient les meilleurs garde-temps connus juste avant le cristal de quartz. Ces dernières ont été déposées au MIH pour leur conservation, mais une réinstallation sur le site est envisagée.

Pavillon Hirsch avec sa coupole abritant le triple réfracteur Zeiss, lieu du futur espace-mémoire.

Le projet doit créer des synergies entre les musées d’horlogerie de la région (MIH et Château des Monts), l’Office du Patrimoine, l’Université de Neuchâtel, l’EPFL, l’École d’ingénieurs et le CSEM (locataire du reste du site de l’Observatoire). Il est également important de collaborer avec l’Office du tourisme pour inscrire le site dans les circuits liés à l’horlogerie et à la mesure du temps.

L’emplacement est accessible depuis la gare et les transports publiques. Le grand parking du Mail jouxte le site.