Le sous-sol

Le mécanisme de la plate-forme

La plate-forme d’observation est mobile dans le sens vertical. Elle est soutenue par cinq pistons glissant dans des colonnes creuses, et retenus par des câbles d’acier. Ces câbles sont fixés à un seul axe, mis en mouvement par un moteur  électrique au moyen d’une vis sans fin. Ce dispositif permettait à l’astronome de rester à la hauteur de l’oculaire lors des mouvements de l’instrument. La construction du Pavillon Hirsch est architecturalement à la frontière entre le  XIXe et le XXe siècle. Cela est particulièrement visible sur la structure métallique de la plateforme elle-même, parfois assemblée par des rivets (XIXe siècle) et parfois par des boulons propres au XXe siècle.

Le sismographe

Cet instrument permet d’enregistrer toutes les vibrations du sol. Il doit dans la mesure du possible pouvoir s’affranchir de toutes les causes de vibrations endogènes, telles que les  vibrations des planchers ou des murs dues à la manipulation des autres instruments du site.

Pour cela, le plafond est séparé du plancher supérieur, et sans aucun contact avec celui-ci, ce qui évite au  sismographe d’enregistrer les mouvements dans la salle de  réunion. Le couloir d’entrée est lui-même conçu pour éviter les influences pouvant nuire au fonctionnement de  l’instrument, telles que les courants d’air, vibrations des murs, etc. Le sismographe lui-même est constitué d’une masse de 18 tonnes suspendue à des ressorts sur un support fixé au rocher lui-même. Une des preuves de son bon fonctionnement était d’ailleurs les vibrations induites régulièrement par le passage des trains de la ligne Berne-Neuchâtel. Un bras articulé permettait de démultiplier les vibrations du sol de l’ordre de 2000 fois, et de les inscrire sur du papier déroulant. Ce sismographe est conçu pour enregistrer les mouvements du sol dans les trois directions de l’espace.

Ce sismographe, construit par les ingénieurs Alfred de Quervain et Auguste Piccard n’est pas le sismographe d’origine, et a été installé en 1926.